C’est en fin d’après-midi que nous partons en randonnée depuis le col des Annes (1721 m) en direction du refuge de Gramusset (2164m) situé en contrebas de la pointe Percée qui culmine à 2752 m d’altitude le Grand-Bornand. Nous sommes sur le massif des Aravis formé de combes et de plateaux entrecoupés de cols, de pointes et de vallées, un site idéal pour la randonnée. Le décor est planté.
2 petites heures de marche nous attendent. Nous devrions arriver à temps pour le barbecue. Nous sommes vendredi et comme tous les vendredis de l’été, c’est barbecue au refuge de Gramusset ! Après l’effort, place au réconfort, comme on dit.
Au fait, nous c’est Franck et Richard. Nous sommes blogueurs voyageurs et explorons le monde en partageant nos récits inspirants, itinéraires, city guides, conseils pratiques et bons plans alternatifs avec vous depuis 2008 sur OneDayOneTravel.
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Avant de démarrer la lecture de notre randonnée dans les Alpes françaises, on t’invite à lire aussi une autre idée d’activité dans les Alpes : Initiation au parapente au Grand-Bornand. Retrouve aussi la liste des 15 expériences que nous avons testées dans les Alpes et dont cette activité fait partie.
Randonner et dormir au refuge d’Altitude de Gramusset sur la chaîne des Aravis près du Grand-Bornand en France
La randonnée démarre sur une route de terre assez pentue. Arrivés en haut de la côte, nous atteignons l’arrivée d’un télésiège. Le paysage environnant très fleuri qui s’offre à nous est dès le départ spectaculaire et bucolique.
Le bleu du ciel contraste avec les verts alpages qui nous entourent.
L’ascension vers le refuge de Gramusset
Très vite, un sentiment de bien-être nous envahit. La vue là-haut est encore plus sublime qu’au départ. On emprunte ensuite un sentier de crête assez plat sur la seconde partie de la randonnée. L’occasion de prendre en photos quelques fleurs des montagnes. Un petit passage de quelques mètres avec une chaîne pour s’aider puis démarre la troisième partie plus minérale de cette randonnée en montagne. Il s’agit d’une ascension au milieu d’un dédale de roches brutes et inclinées qui composent ce qu’on appelle des lapiaz.
On randonne au beau milieu d’un enchevêtrement de pierres devenues hérissées avec le temps. Le paysage qui nous entoure est vraiment irréel. Et avec la vue plongeante et permanente sur la vallée du Grand-Bornand, c’est l’extase à chaque pas. Il faut souvent sortir les mains des poches pour monter les marches « dessinées » dans la pierre. C’est peut-être bien le passage le moins évident mais qui reste quand même réalisable sans soucis.
Ensuite, le sentier devient en terre et serpente en lacets jusqu’au refuge. Aucune difficulté. Après 1 heure environ d’ascension depuis le sentier de crête, nous atteignons le refuge de Gramusset qui se situe à 2164 m d’altitude. La vue est encore et toujours magique. Nous sommes au niveau des premières plaques de neige survivantes de l’hiver passé, les névés.
Même si au départ de la randonnée, nous avons eu chaud, les températures chutent franchement à la tombée de la nuit. Mieux vaut prévoir de quoi se couvrir et se protéger du froid. C’est autour d’un bon barbecue partagé avec d’autres randonneurs que nous profitons d’un coucher de soleil absolument magnifique sur les Alpes. On aperçoit même en toile de fond les montagnes du Jura que l’on connait bien.
Le massif des Aravis est comme un grand jardin qu’il faut prendre le temps d’explorer petit à petit. Les nombreuses randonnées qui existent dans la région permettent de découvrir de nombreux petits coins encore secrets et sauvages.
Nos conseils pour faire cette randonnée vers le refuge de Gramusset
- Être en bonne forme physique même si la randonnée est assez facile sur les 400 m de dénivelé. Prévoir de bonnes chaussures de marche et des vêtements pour supporter la pluie et le froid en altitude car le temps en montagne peut vite changer. Prévoir des lunettes de soleil, de la crème solaire, des encas et de l’eau.
- Pour les plus courageux, depuis le refuge, on peut ensuite grimper jusqu’à la Pointe Percée. On marche au milieu des éboulis sur une forte pente. Sensibles au vide et non initiés, s’abstenir. Même début juillet, des névés étaient encore présents au-dessus du refuge. Il faut donc s’équiper en conséquence.
Le refuge de Gramusset
Le refuge de Gramusset est rudimentaire. Normal, on est loin de tout L’établissement bien tenu par Marie pendant la saison estivale propose 3 dortoirs avec 48 places en tout (avec couvertures, draps et oreillers fournis), un espace commun simple et convivial pour se restaurer et des toilettes sèches dans une cabane en extérieur.
Le top, c’est la terrasse du refuge qui permet de profiter d’un panorama exceptionnel sur les Alpes, la vallée du Grand-Bornand et bien sûr les sommets encore enneigés de la chaîne des Aravis où nous nous situons. Nous avons le sentiment de dominer tout le massif quand on est là-haut dans un calme absolu.
C’est en tout cas l’occasion parfaite pour respirer l’air pur des montagnes, pour se ressourcer mais aussi rencontrer d’autres aventuriers, parfois de l’extrême.
Et surtout ne rate pas le coucher de soleil depuis le refuge de Gramusset car tu assistes alors à un spectacle unique lorsque les sommets de la chaîne des Aravis se mettent à rosir à la lueur des derniers rayons du soleil.
Renseignements complémentaires : site internet de l’OT du Grand-Bornand
La descente, 2 options
Pour le retour, soit tu retournes au col des Annes soit tu choisis de descendre sur 1000 m de dénivelé jusqu’au parking des Troncs (1256 m d’altitude) qui achève la route de la vallée du Bouchet. C’est cette deuxième option que nous avons sélectionnée même si elle est beaucoup plus fatigante. Résultat, des douleurs dans les jambes une fois en bas, mais encore une fois rien de compliqué. Au départ, on descend sur un sentier en lacets qui serpente au milieu du Lapiaz. Puis, nous rejoignons les vertes prairies appelées Alpages. Il est courant de rencontrer des animaux sauvages comme des marmottes, des chamois ou des bouquetins.
Pour nous, ça sera Rencontre avec les marmottes !
Un peu plus bas, c’est la rencontre avec les vaches locales avant de nous retrouver au milieu des pins. La végétation change au fur et à mesure de la descente. Les températures grimpent. Après 3h30 de randonnée, nous atteignons le parking des Troncs.
3 km de marche supplémentaires le long de cette petite route champêtre bordée de quelques chalets traditionnels disséminés dans les Alpages, nous rejoignons notre hébergement niché au cœur de cette vallée, un chalet de tradition vieux de 300 ans rénové avec bon goût. On t’en parle en page 4 de ce TOP 15 des bonnes raisons de choisir les Alpes en été.
Cet article fait partie d’un dossier de 15 articles sur les Alpes en été.
Autre activité dans les Alpes : La mer de glace à Chamonix
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L’expérience partagée ici a été réalisé lors d’un blog trip organisé en collaboration avec l’office de tourisme du Grand-Bornand.